
La Covid-19 a surpris par l’ampleur de sa propagation et ses conséquences sur la vie socio-économique. C’est ainsi que la pandémie qui frappe le monde depuis le premier trimestre de cette année conforte les survivalistes dans leur position. Car pour une catastrophe, c’en est bien une. Et par définition, un survivaliste, individuellement ou en groupe, est celui qui a comme conviction de se préparer à une éventuelle catastrophe.
Le survivalisme semble ainsi bénéficier de plus d’intérêt. Mais comment se définir en bon survivaliste cette année ? C’est ce que nous allons voir dans ce guide.
D’abord, qu’est-ce que le survivalisme ?
C’est au début du siècle dernier, plus exactement en 1902, que l’hebertisme, ancêtre du survivalisme est né. Ce nom vient de celui de son initiateur, Georges Herbert, qui avait coordonné le sauvetage de 700 personnes de l’éruption d’un volcan. Après, il en développa un concept basé sur le slogan « Etre fort pour être utile ».
Plus tard, des événements socio-économiques, tels que l’inflation aux Etats-Unis dans les années 60 ou la crise pétrolière des années 70, ont fait de la survie, un concept en vogue. Le terme survivalisme est né. Son histoire ne s’est pas arrêté là, puisque dans les années 80 et 90, le mouvement n’a pas cessé d’évoluer. Le bogue de l’an 2000 lui a donné plus d’importance, sans parler de la catastrophe du 11 septembre 2001 qui a secoué les USA et le reste du monde.
Le survivalisme a gagné du terrain et ses adeptes évoluent en anticipant chaque événement pour lequel ils se préparent. Cela peut concerner un ou plusieurs domaines dont :
- la santé (pandémie, maladie incurable…),
- l’énergie (l’électricité, le gaz, l’eau),
- la nourriture,
- la locomotion (des embouteillages ou une panne de voiture…),
- l’environnement (les catastrophes naturelles : tremblement de terre, innondation, sècheresse…),
- la sécurité (à la maison, dans la rue, en voyage…),
- la guerre et les conflits armés,
- l’économie (récession, inflation…).
Cette liste n’est pas exhaustive car il y a par exemple, ceux qui craignent aussi des invasions d’extraterrestres ou de zombies ! Bref, les survivalistes peuvent craindre beaucoup de choses et s’y préparent d’une manière ou d’une autre.
Vous pourrez voir une autre manière de définir le survivalisme sur ce site qui en parle comme une alternative au système socio-économique qui prévaut actuellement.
Etre survivaliste en 2020
De prime abord, l’on ne peut occulter l’apparition de la Covid-19 qui a chamboulé beaucoup de choses dans nos comportements. Ce qui se passe donne raison à ceux qui ont su se préparer – d’une manière ou d’une autre – à une éventuelle maladie. Par exemple, ceux qui avaient l’habitude d’une bonne hygiène de vie ont été les plus préservés.
Consommer plus de légumes et de fruits ont été (et sont encore) des recommandations que les survivalistes connaissent déjà, mais à laquelle ont dû s’adapter beaucoup de personnes plus habituées à consommer de la viande. De même, faire des provisions périodiquement n’a pas surpris les survivalistes, alors que les autres se sont rués vers les grandes surfaces et ont dévalisé les rayons de papiers toilette pour oublier d’autres articles plus essentiels !
Ce sont là quelques exemples qui reflètent l’actualité mais voici une liste (encore une fois, non exhaustive) de comportements pour prétendre être un bon survivaliste en 2020 :
- En premier lieu, prévoir et être préparé à toute catastrophe.
- Faire des provisions de tout ce qui est nécessaire : médicaments de premier secours (et éventuellement les médicaments dont vous avez besoin pour votre état de santé), nourriture peu ou pas périssable, produits de soin du corps…
- Avoir son sac de survie bien fourni et toujours à portée de main.
- Avoir tout le matériel et les fournitures dont tout survivaliste qui se respecte doit posséder. Le site guidesurvivalisme.com offre un guide et des conseils pour le choix de ces matériels.
- Etre assez costaud pour supporter des conditions difficiles, tels que vivre en forêt ou se construire soi-même son abri de survie…
- Pouvoir changer de mode de vie ou de lieu de résidence du jour au lendemain.
- Etre toujours prêt pour un déplacement plus ou moins long avec tout ce qui est nécessaire.
- En somme, avoir toujours en tête l’idée d’autosuffisance et d’indépendance sur tous les plans.